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" LE PANDA VOUS PARLE "
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5 février 2007

SOIREE DE CLOTURE DU 29ème FESTIVAL INTERNATIONAL DE COURT METRAGE DE CLERMONT-FERRAND

Salle Jean Cocteau

sallejeancoc

A la clôture du Festival 2007 de Clermont-Ferrand, le Palmarès est loin de ressembler à celui de 2005, comme une salve d’honneur pour rendre grâce au public qui s’est déplacé à pas loin de 140 000 personnes, on peut constater que surtout le Prix de la Presse est allé à Tigre. Par ailleurs, il y a un prix qui tient particulièrement à cœur, c’est le Prix Attention Talent Fnac : le Mozart des Pickpockets.

Le Prix de la Presse : Fais un vœu.

Le Prix du 29ème Festival du Court Métrage laisse et de loin auguré de ce que pourra être l’anniversaire du 30ème. Le Grand Prix National, le Prix du Public et le Prix Attention Talent Fnac revient à cet enfant débarqué de n’importe où, venu d’ailleurs laisse comme une note de gaîté dans ce Festival du Court Métrage. Il y également un prix particulièrement talentueux dans le Palmarès International, le Prix des Médiathèques, ainsi que le Prix « Fernand Raynaud » obtenu par « Tanghi Argentini » qui rafle aussi le Prix du Public.

Quant à celui de la Presse « Fais un vœu » c’est tout simplement le vœu d’un enfant en direction de son père, dans un pays pratiquement inconnu de ceux qui se disent des occidentaux. Pour une fois, le Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand aura ouvert un horizon totalement différent, à l’inverse de l’ouverture, on peut considérer là que c’est une amplitude ouverte à toutes les manières mais que l’Art ne connaît pas de frontière et que c’est une culture appropriée à chacun de ceux qui procréent.

filmcloture45

Interview de Jean-Claude Saurel A tout seigneur tout honneur, dans la clôture de ce Festival 2007, Le Panda :

C’est avec satisfaction que nous avons pris connaissance du Palmarès, cette année sera loin de ressembler à celle de 2005. Tout comme au niveau de l’ouverture du Festival, ce midi, aussi bien avec Claude Duty qu’avec Michel Lacombe, une certaine tendresse, communauté au niveau du travail que nous avons pu fournir depuis tant et tant d’années , une émotion a plané en quelques questions-réponses faites. Jean-Claude Saurel se trouve face à nous.

Quel est ton sentiment et ta plus grande satisfaction dans la couverture de ce Festival 2007 ?

JCS : C’est comme les années précédentes, il n’y a pas de problème, tout va bien, tout est parfait, tout baigne. Mais je suis fatigué

Le Panda: en 2008, seras-tu toujours Président du Festival du Court Métrage ?

JCS : Oui.

Le Panda : on en prend acte, puis nous en parlerons en temps et en heure.
Comme le déclarait Jean-Claude Saurel et Claude Duty, il est indiscutable que le Palmarès du Festival a été pour beaucoup dans le plein des salles. C’est rendre hommage lorsque Jean-Claude Saurel dit : « Je continuerais à être Président du Festival du Court Métrage et tu me retrouveras l’année prochaine ». Espérons que la qualité du Jury sera égale à celle de 2007, quoi qu’il en soit grand coup de chapeau, nous sommes arrivés à un summum, à un capital maximum en capacité, la seule chose qui peut être faite au jour d’aujourd’hui, c’est une amélioration de la qualité de la sélection des films.

Messieurs les Sélectionneurs, chacun à vos ouvrage, chacun à son travail.

« On peut commencer cette soirée en remerciant tous les partenaires du Festival, très nombreux, bien entendu applaudir également toute l’équipe de Sauve Qui Peut Le Court Métrage, toutes les personnes qui étaient aux portes, à l’accueil qui ont fait un travail de fous, ainsi que toutes les personnes qui étaient dans les cabines qui ont accompli un travail, là aussi, de titan sur beaucoup de lieux de projections, les traducteurs qui ont également fait un énorme travail.

Nous arrivons à la fin d’une croisière luxuriante et ce soir, pour la dernière séance, après une première qui a eu 70mn de films, La deuxième 83mn, Vous allez en avoir 92.

Vous allez donc établir un record, voici la programmation avancée :

====================================================================== - Un amour de singe, le Grand Prix « Labo » film japonais
- Le Mozart des Pickpockets, Grand Prix, Prix du Public, Prix Fnac
- Le Prix Public Labo, Volatiles
- Le Grand Prix International, Le dernier chien du Rwanda
- Raymond qui est le Prix de l’œuvre d’art numérique
- et pour terminer en beauté, le Prix Public International, Prix des Médiathèques, Prix du Rire « Fernand Raynaud » : Tanghi Argentini.

Bonne soirée, bonne projection et à l’année prochaine pour les 30 ans, on peut vous annoncer les dates, ce sera du 1er au 9 février 2008.

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Un amour de singe

La neige est une pureté menteuse, ainsi s’exprimait Goethe, pour le moins que l’on puisse dire c’est que ce Grand Prix est non pas celui que l’on pouvait attendre mais celui qui est tout à fait prédestiné. Dans le cadre de ce Palmarès, ce premier prix vient de la catégorie Labo, là où manifestement tout à chacun nous pousse pour aller à la découverte d’une autre forme de ce que peut être le futur Festival du Court Métrage.

Le Mozart des Pickpockets

Dans ce film absolument somptueux, on sent l’emprise aussi bien des acteurs que le rôle de cet enfant déterminant. Ce film est comme un bolide de course où tout se confond, l’amour, la tendresse, la passion. C’est sûrement le bouquet final dont le Festival avait besoin, d’ailleurs lors de notre premier commentaire, nous ne nous étions pas tellement trompés. La clé du bonheur se trouve dans la main de l’enfant, puisse-t-il guider nos pas et surtout celui du Film Fest.

Volatiles

Un clin d’œil du Labo à nos amis les bêtes. Quoi qu’il en soit c’est effectivement un monde où l’on s’ébroue et où il n’y a pas de sexe. Qui a dit qu’on ne savait pas faire une place à nos amis les bêtes ? Etant donné qu’il faut souffler dessus pour y retrouver quelque chose, il remporte en la circonstance le Prix du Public dans la catégorie Labo.

Le dernier chien du Rwanda

Un Grand Prix puant de vérité, le dernier chien du Rwanda, là où l’âme humaine s’éveille, où les silences se font, où ceux qui rapportent l’histoire s’écrasent dans le silence. Il serait temps que la révolte gronde pour voir où se trouve le véritable chemin, non pas de ce que l’on peut appeler la liberté mais tout simplement les droits d’exister pour pouvoir être différents et ramener une trace de ce que nos aînés ont laissé sur leurs pas.
Derrière, il ne reste que quelques cadavres et quelques images subrepticement volées pour ne pas dire autre chose. Encore une fois, le jury n’a pas tapé à côté. C’est vraiment l’histoire des temps modernes telle que l’on peut la voir lorsque l’on va chercher quelque chose, c’est la conviction du cœur qui guide nos pas.

Raymond

Le Prix de l’Art Numérique a au moins un avantage, c’est celui de ramener les gens à la réalité en nous faisant rire quelques fois. Raymond, en nous propulsant dans ce que nous pourrions être dans une autre forme de dimension.

Tanghi Argentini

Trois prix en un, cela peut se comprendre,
Le Prix des Médiathèques,
Le Prix du Public
Le Prix Fernand Raynaud.
L’un pour Fernand, l’autre pour Raynaud, le troisième pour le Tango Argentin.
C’est vraiment une pléiade qui s’est succédée pour nous dire d’une façon humoristique : nous étions là, nous sommes là, et nous reviendrons.
C’était une note d’au revoir toute en gaîté, pleine de richesse, de poésie, l’une plus grande que l’autre.
C’est une demeure ô combien éternelle qui fait que le rire passe de partout, même si le tango est un précepte qui vient de Carlos Gardel, un français né à Toulouse, mais de Toulouse jusqu’aux écrans, il y avait une grande place dans ce Film Fest de 2007 pour de très grands sourires.

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