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" LE PANDA VOUS PARLE "
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17 juillet 2006

Des Positions

Le Liban, quelle paix et à quel Prix : Là, Ici, On solde La Mort !!

drapeau_liban_1

Il m’a semblé plus qu’urgent, voir impérieux que de soulever ce que le peuple Libanais attend depuis plusieurs décennies. La bonne question à poser reste de savoir qui sont les intrus ? Lamentable de voir une « guerre » où chacun ne demande qu’à vivre en bonne entente avec ses voisins. Ayant des « amis » sur le terrain des relations de gens censés ayant vécu en Europe, en France, ils comptent depuis des temps sur le pouvoir de pression de l’O.N.U. Le désespoir sonne chaque fois qu’une bombe tue un des leurs, les raisons sont multiples et diverses. Refuser d’entendre raison dans le cadre de la survie humaine c’est s’exposer à en subir à très courts termes « la revanche » du revers de la médaille sur laquelle ils pleurent ce jour.

Je n’ai pas et je regrette le pouvoir de faire asseoir la majorité des « protagonistes » autour d’un tapis vert. Il est regrettable de voir des « attentats » caractérisés se produirent au quotidien et que les enfants et innocents en soient les principales victimes face à l’incompréhension et au léchés de balles qui ornent les murs des bâtiments à défaut il ne faut pas paniquer sauf pour ceux qui reçoivent pour solde de tous comptes l’ultime sentence. Les Manipulations fallacieuses de certains corpuscules font de l’ensemble d’une petite nation, la Capitale mondiale du Crime. Une ressemblance avec la capitale du jeu au globe, Las Vegas peut-être mais les « roulettes » ne tournent pas dans le même sens. Il suffit de voir les réactions sur l’acte de rédaction final du G8, Monsieur Poutine qui a la conscience de vouloir jouer « au médiateur » se trouve bon gré mal gré, tout comme G.W. Bush de faire bonne figure, alors que l’on sait manifestement le danger de leur actes plus que récents. Pour l’un contre le peuple Tchétchène, qui effectivement à fini par rejoindre le maquis en refusant de plier sous le fantôme de l’empire rouge.

Le second à vite oublier son échange de regard lors d’un certain malheureux mois de septembre, il ne faut point oublier que lorsqu’une mère perd son ou ses enfants ou proches parents, les larmes sont toujours incolores, le bruit des balles toujours plus performantes ont le même impact et le sang qui s’en écoule, quel que soit la couleur de la peau rouge. Je me souviens de mon entrevue avec Oumar Kambiez Ministre de la Santé, chirurgien par passion, venu en Europe en « réfugié » demander l’aide Internationale. Son seul objectif « sauver des vies » Les politiques dans leur majorité ont écouté cet « homme extraordinaire » pour « LA PHOTO ». La suite à ses multiples démarches, des milliers de morts et j’ai eu le plaisir de déjeuner avec lui. Un regret : Je ne sais plus où il se trouve et le sentiment profond d’une « injustice » coordonnée laissant le passage à une certaine forme de bien « être » refusant de se retourner ou de lire l’objet, le sens de la demande au droit de « vouloir vivre » en paix tout simplement, avec un zeste de tolérance en refusant de soutenir « la terreur ».
Mémorandum sur les négociations de paix au Moyen-Orient Le Liban se trouve situé à un point de rencontre entre trois continents, au carrefour du monde ancien et du monde moderne, entre le Nord et le Sud, la Méditerranée et le désert. Dessiné sur une géographie torturée, le Liban a eu d'énormes ennuis depuis son indépendance. Outre l'équilibre structurel fragile du Liban, dû essentiellement à son partage entre 17 confessions, un élément déterminant est venu se greffer à celui-ci en 1948, à savoir une immigration palestinienne qui n'a pas tardé à se structurer et à s'armer à partir des camps de réfugiés. Alors que tout le monde croyait que les Palestiniens allaient combattre Israël, ceux-ci ont mené la guerre contre leur pays d'accueil. Le Liban a ainsi été transformé en terrain d'affrontement entre les différents belligérants de la région, avec un état central faible et passif.

Messieurs, Après quatre années de suspension, les négociations de paix donnent des signes de vie. Nous nous réjouissons de chaque pas vers une paix durable dans la région qui ne peut avoir que des répercussions positives sur notre pays et notre peuple. Nous vivons aujourd'hui dans un monde qui est de plus en plus attaché aux vertus de la liberté, de la justice et de la paix. Tout le monde revendique de nos jours l'application de la déclaration des droits de l'Homme. Au Kosovo comme dans le Timor oriental le monde entier a pu vérifier ces nouvelles aspirations. C'est à cela que rêvent les libanais, tous les libanais. La communauté internationale semble de plus en plus engagée pour la cause des peuples opprimés et prête à s'investir sérieusement pour voir ces peuples jouir de leurs droits et notamment celui de décider de leur sort. Hormis le cadre de l'intervention pour empêcher des formes de massacres collectifs, de crimes contre l'humanité et d'épurations ethniques, l'ingérence entre les différents pays n'est plus acceptée et les liens d'égal à égal sont encouragés. L'économie, la politique et la culture sont désormais de plus en plus soumises à cette règle.

Messieurs, En vous regardant nous regardons vers l'avenir. Notre passé proche est imposant. Quinze années de guerre civile, des dizaines de milliers de morts et de handicapés, des centaines de milliers de déplacés et d'émigrés. Nous avons payé un lourd tribut. Il est encore plus lourd à porter quand nous regardons notre réalité actuelle. Dix ans après les accords de Taëf la réconciliation nationale n'est pas réalisée, la souveraineté n'est pas retrouvée et la stabilité est plus que précaire. Nous rappelons, si nécessaire, que ces accords visaient à réaliser la paix civile, à reconstruire les institutions et à retrouver la souveraineté nationale. Ils ont été cautionnés par les pays arabes comme par les pays occidentaux. Nous avons accepté ces accords, malgré beaucoup de failles qui les entachaient, car nos premières priorités étaient et restent, dans l'ordre : l'entente nationale et la souveraineté. Les déboires de la suite furent amers. Néanmoins nos regards se tournent vers l'avenir.

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Messieurs, Vous n'êtes pas sans deviner le poids étouffant de l'occupation syrienne du Liban. La présence de soldats syriens ainsi que de plusieurs milliers d'agents de renseignement, permet à la Syrie de diriger les moindres détails de la vie publique libanaise. En ôtant au Liban sa souveraineté et sa structure constitutionnelle, la Syrie lui vole ses intérêts et assassine son avenir. Elle l'asservit. Nous sommes tout à fait conscients des réalités géopolitiques mais nous refusons d'être le seul pays entièrement occupé de la planète. Un quart de siècle d'occupation syrienne ont vidé le Liban de sa spécificité, exceptionnelle dans cette région du monde à savoir la démocratie, la tolérance et le respect des droits de l'Homme. Toute approche des négociations de paix qui négligerait cette donnée tragique au Liban serait une caution pour ce malheur qui frappe notre peuple et une consécration de la mainmise syrienne sur ses ressources et sur ses institutions. Tout le monde sait qu'il est pratiquement impossible de combattre ce mal de l'intérieur. Le peuple libanais aspire à bénéficier de l'intérêt que porte la communauté internationale aux négociations de paix pour que cela soit une occasion de prendre conscience de sa détresse. Les Libanais se demandent avec amertume pourquoi personne ne parle de l'application de la résolution 520 des Nations Unies sommant toutes les forces étrangères à se retirer du Liban. Ils se demandent pourquoi les pays qui se sont portés garants des accords de Taëf et qui se sont chargés de la surveillance de leur application, comme les Etats Unis, la Russie et la France ont oublié de nos jours ces accords et ferment les yeux dès qu'il s'agit d'appliquer le redéploiement prévu des troupes syriennes vers la plaine de la Békaa comme un premier pas avant le retrait définitif du pays du cèdre.

Messieurs, Nos aspirations se résument en un seul mot : La Paix. Un peuple comme le nôtre, qui a vécu les atrocités de la guerre, est assoiffé de paix . Nous vous invitons à nous aider à la retrouver en adoptant ensemble les résolutions suivantes et en se donnant les moyens pour les faire appliquer. 1- Demander à toutes les troupes militaires étrangères d'évacuer le Liban, en application des résolutions des Nations Unies. Nous réclamons pour cela l'application de la résolution 425 concernant le retrait des troupes israéliennes du sud du pays ainsi que l'application de la résolution numéro 520 sommant toutes les troupes étrangères à évacuer le Liban, dont l'armée syrienne. Telle est la volonté des libanais, même si le pouvoir en place, désigné par Damas, réclame la protection de ses maîtres. 2- Rétablir au plus vite la démocratie dans ses aspects les plus nobles. Il faudrait pour cela que le pays soit libre avant toute élection nationale et que les droits de toutes les composantes culturelles du pays soient garantis. Le sujet de notre inquiétude découle du fait que les élections parlementaires prévues pour cette année 2000 se déroulent dans les mêmes conditions d'iniquité et de clientélisme que les élections de 1992 et 1996. Le nouveau parlement, non représentatif du peuple, achèverait alors l'œuvre de ses prédécesseurs, à savoir le rattachement définitif, officiel ou officieux, du Liban à la Syrie. 3- Dénoncer le non respect chronique de droits de l'Homme au Liban et geler toute aide militaire au gouvernement libanais tant qu'il n'aurait pas rétabli l'Etat de Droit. 4- Surveiller l'utilisation des aides économiques au Liban que nous soupçonnons d'être détournées par les dirigeants libanais et syriens. 5- Trouver une solution juste au problème des réfugiés palestiniens au Liban. Leur installation définitive au Liban est absolument rejetée. Notre pays est déjà surpeuplé et souffre d'une crise économique sans précédent avec un taux de chômage élevé et inquiétant. Les différentes crises économiques et politiques incitent les Libanais à émigrer. La solution ne serait pas de remplacer les Libanais par une population palestinienne ou autre, mais de résoudre les crises économiques et politiques pour encourager les libanais de la diaspora à revenir dans leur pays. 6- Refuser de porter atteinte à l'équilibre démographique délicat du Liban. L'immigration qui touche essentiellement la communauté chrétienne avec les récents décrets de naturalisation et le projet d'implantation des Palestiniens briseraient cet équilibre vital pour le Liban et réduiraient la communauté chrétienne à une minorité non viable.

Messieurs, Le Liban risque aujourd'hui de payer le prix de la paix comme il avait payé le prix de la guerre. Or, c'est ce pays, petit par sa superficie, grand par son Histoire et sa vocation, qui a le plus besoin de paix et de prospérité. Avec une volonté accablée par l'occupation syrienne, le Liban court un danger de mort, pire encore, un danger de soumission. Sans votre aide à ce pays qui a tant donné au monde, le Liban est dans un processus d'asservissement bientôt irréversible. Les Libanais ne rechigne jamais devant le sacrifice dès qu'il s'agit de témoigner pour les valeurs que représente le Liban. Ces valeurs sont aussi les vôtres. Ne laissez pas les Libanais se débattre seuls dans leur combat désespéré pour la liberté. Venez proclamer avec nous les valeurs de démocratie, de tolérance et de liberté, tant que le Liban tel que nous le connaissons est vivant pour les entendre. Ais je le droit de rajouter quoi que cela soit à de telles demandes : Non, si j’allais oublier, merci de m’avoir donné un peu trop peu de votre « amitié » Désolé de ne pouvoir faire d’avantage, mais de tout cœur avec celles et ceux qui souffrent sans « parader ».

onu_final

Le Panda.

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