Il serait temps que les Présidentiables se réveillent

Il serait temps qu’ils comprennent, nous voulons parler de Nicolas Sarkozy, qu’il ne sera pas toujours au devant de la scène.
Il est français puisque né à Paris le 28 janvier 1955. Il est entré en carrière politique en 1977 en tant que Conseiller municipal de Neuilly Sur Seine.
De façon incontournable, on sait actuellement que c’est Jacques Chirac qui a permis la première élection de François Mitterrand, lorsque Edouard Balladur était donné favori dans le cadre de la Droite.
On ne peut être à l’intérieur et à l’extérieur. Pas une seule année il n’a quitté la politique tout comme : François Bayrou.
Ce n’est point un défi mais une évidence, la seule possibilité que l’un comme l’autre ont de faire avancer de nouvelles lois dans le cadre des valeurs républicaines, pour l’un est de quitter le gouvernement et d’essayer de proposer un plan qui soit à la mesure effectivement d’une 6ème République nettement supérieure aux besoins que celles que Charles de Gaulle sut trouver, comme un costume sur mesure en 1958.
Il faut savoir se remettre en cause et être parfois plus pondéré dans ses propos.
François Bayrou quant à lui, né à Borderre, est de 4 ans son aîné, il a, malheureusement pour lui, été l’élève assidu de Valéry Giscard d’Estaing qui savait tout accaparer. Il puise la force de son énergie dans l’immensité de ce que Valéry Giscard d’Estaing a fait pour l’Europe en laissant la France sur le bord de la route. Pourtant, François Bayrou fut 2 fois ministre de l’Education Nationale, en 1993 sous le gouvernement Balladur et en 1995 sous celui d’Alain Jupé. Il a pris un peu de retard (5 ans) pour suivre la carrière politique qui est la sienne.
On se trouve confronté à deux hommes qui sont de vieux baroudeurs, le premier cité, un ami de longue date de Charles Pasqua, l’autre suivant depuis 1974 la fameuse devise de VGE de réunir au Centre 2 français sur 3.
Nicolas Sarkozy sait plaider les causes de part sa formation, François Bayrou sait jouer avec les mots grâce à son agrégation en Lettres classiques.
La victoire de Jacques Chirac qui dans un coup de « Folie » défait l’Assemblée Nationale, démontre s’il le fallait que certains préfèrent gouverner dans l’alternance plutôt que dans la cohésion.
L’un comme l’autre sont loin d’être exempts de reproches préjudiciables à la Constitution.
L’un comme l’autre font davantage parler d’eux par leurs « Coups de Gueule » que par des actions porteuses.
L’un comme l’autre n’a pas su prendre en compte les besoins de la France profonde.
L’un comme l’autre peuvent appliquer la devise : « Un sens vous manque, les autres se développent davantage » (l’un par sa taille, l’autre par son bégaiement, ils ont pu et su lutter pour combler leur manque, pas celui de la France).
L’un comme l’autre ne pouvaient être disposé à une carrière à la John Fitzgerald Kennedy.
L’un comme l’autre jouent avec les médias, l’un les courtisant, l’autre s’imposant.
Il est temps de réagir, car du côté de la Gauche, que cela soit de Laurent Fabius à Dominique Strauss Kahn ou à Ségolène Royal, ils sont tous 3 depuis 3 décennies à des postes ministériels de 1er Ministre, de Président de l’Assemblée Nationale pour ne pas pouvoir prétendre savoir ce dont la France a réellement besoin.
L’image parait presque « utopique », mais qui, au départ de leur carrière, aurait supposé un seul instant qu’en 2007 ils formeraient un bon quinté de départ ?
Le pactole à l’arrivée sera de taille si à cela vous rajouter le numéro de Bonus, vous lavez plus blanc que blanc avec des scandales inimaginables pour un Etat Républicain qui voit son eau de linge encore plus sale que les tranchées de 1914-1918.
La reconstitution de base est de comprendre que l’Etat français souffre surtout d’un manque de renouvellement. Lorsque l’on voit les conséquences et la dégradation causée dans les banlieues sans avoir besoin de se loger à la même enseigne, ce sont des ghettos qui ont été créés dont ils auraient dû se rendre compte des conséquences bien avant aujourd’hui . C’est l’effet de Boomerang qui joue pleinement son jeu par rapport à une jeunesse qui a manqué de racine, de culture, de formation pendant que d’autres profitaient d’une situation parfaitement connue pour sa rentabilité et où il était plus facile d’utiliser un langage de bois, voire l’utilisation de la matraque alors que la conception préventive du savoir accepter l’autre avec ces différences fait prôner les valeurs d’une véritable Constitution Républicaine.

Des solutions possibles

Les solutions possibles sont aussi multiples que diverses :

- Remettre l’Education Nationale a sa place, dès la maternelle.
- Rendre le pouvoir aux élu(e)s du Peuple constituant l’Assemblée Nationale
- Avoir un seul Député par département, ce qui serait un progrès considérable dans la Démocratie en réinstaurant les valeurs de la « Proportionnelle » pour que tous les courants soient représentés évitant ainsi la victoire enrichissante des « Partis »
- Utiliser les capacités de chacun dans les banlieues en crise.
- Modifier la loi des 35 h, ce qui manifestement permettrait à tout un chacun de pouvoir travailler tel qu’il l’entend et non pas de façon imposée.
- Que le (a) futur(e) Président de la République dresse un état financier de la France  chaque année dans tous les domaines identique au bilan des entreprises.
- Restreindre les dépenses de l’administration à leur plus stricte nécessité
- Mettre en place des gardes fous qui empêchent de cumuler des milliards d’euros de bénéfices en l’espace de quelques mois par des corruptions couvertes parfois par le secret d’Etat…
- Réduire la différence qui existe entre les riches et les pauvres (les riches sont de plus en plus nombreux, ils avoisinent les 9 millions de par le monde, faites la soustraction, vous aurez la part des biens moins nantis)
- Arriver à produire un contrat de travail européen avec les droits et obligations autant des employeurs que des salariés, qui permettraient à l’Europe d’avancer.
- Constituer un pôle européen en partant du traité de Rome (1956) en tenant compte bien entendu que si l’élargissement de l’Europe est ouverte à ce jour à 25, la masse du potentiel des charges sociales écrase les PME et PMI au bénéfice des cotations du CAC 40.
- Avoir l’obligation des transparences d’une réussite financière qui ne peut être cohérente que par le fruit du travail des entreprises qui n’existeraient pas sans les salariés.
- Obliger les entreprises à une transparence explicite pour tous les participants à son évolution et que toute somme ne trouvant pas son explication soit entièrement affectée aux apports nécessaires au pouvoir d’achat.
- Redonner vie aux quartiers par la mise en place de gens au contact du terrain et obliger  chaque élu(e) à tenir une conférence de presse ouverte à tous public chaque trimestre pour faire le point entre les besoins et l’applicable.

Les idées soulevées ci-dessus sont loin d’être limitatives et pourraient presque s’inscrire dans le cadre d’un programme, effectivement dans ces conceptions là, le Moyen Orient ne deviendra pas la poudrière sur laquelle nous sommes assis et ceux qui sont censés diriger le monde dont la France fait partie, ne créeront plus de ghettos similaires aux banlieues qui prennent feu.
Dire qu’à l’heure actuelle c’est un constat est presque ridicule tant la vérité nous éclate au nez. L’application des mesures répressives prévues à l’encontre des enfants à partir de 10 ans démontre que nous ne sommes plus ni dans une politique de droite ni de gauche, mais dans un chaos inadmissible.
Nous avons les moyens de redresser la tête pour conserver la dignité de tout humain.
Le débat est ouvert.

Le Panda Patrick Juan