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" LE PANDA VOUS PARLE "
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24 novembre 2006

La lignée des Grands

noiret

Question de temps ou d’habitude : « Les vieux fusils ne meurent jamais » surtout lorsqu’ils ont comme perles les éclats de la passion de Romy Schneider.

En recevant la dépêche, j’ai eu tout à fait le sentiment de recevoir un coup de torchon. C’est dommage que ce ne soit pas Eddy Mitchell’s qui m’ait appelé pour me le dire, mais de Fellini en Italie au summum des USA, que celui qui n’a pas aimé Philippe Noiret lève le doigt. Dans le cas contraire, il ne lui reste plus qu’à faire une grande Bouffe.

Le Corbeau résonne dans ma tête et sans l’avoir jamais rencontré, il fait parti de mon patrimoine, de ma culture.

En dire beaucoup plus long sur quelqu'un comme lui serait immonde et pourtant il a tourné avec pratiquement tout le monde, sans oublier que tout le monde souhaitait tourner avec lui. Il fait parti de cette race de Grands qui marque l’histoire de notre destin car il nous ramène aux souvenirs de notre enfance pour sautiller à notre adolescence en sachant nous faire engendrer ce que nous possédons de plus beau, de souvenirs vivants.

2006 nous aura bien servi, mais quel plateau de luxe va se payer Saint-Pierre !

Dans ces moments, ma plume sourd en l’écrivant, j’ai envie de dire : « Philippe, jouez nous en encore une ».

Là, caché derrière la kasbah, sans dénigrer quiconque, nanti des véritables talents, sans aucun bac, mais avec la conviction de ce que l’on aime faire et de ce que l’on sait faire, tu as amassé les succès et les Césars…tu nous joues la complainte des amants éperdus mais la tâche qui rougit la présente feuille est une perle de larme qui n’est qu’une parcelle microscopique de tous les joyaux que tu as interprété. Heureux l’Alexandre…..

Comme le disait Molière, de son véritable nom Jean-Baptiste Poquelin, tu es né avec l’art de Charlot et tu viens de nous jouer un sacré coup de canne. Sur la marche des écrevisses, Pagnol aurait trouvé une complainte qui t’aurait sied à merveille.

C’est toute ma jeunesse qui fout le camp mais en regardant ta photo, je me dis : « Il pourrait pas se raser un peu ce con là ! ». Alors, demain, quand j’irais te rejoindre, là où subsiste l’odeur de la poudre, nous ferons à nouveau la révolution sans drame et tout en rire…

Sans te voir, on te sentait, sans t’entendre, on te voyait, puis dès que tu disais un mot à la séduction d’un Rochefort, les oreilles de toutes classes, de tous styles tombaient sous le charme de ton émoi.

Dis, tu veux pas me faire un signe en me disant : bonjour ! L’écho des volcans sera tellement merveilleux que tu vivras avec eux durant des millénaires.

Ce matin, j’ai entendu quelqu’un dire : « Philippe ! »… « Noiret ! » répondit l’écho et cela se perpétuera comme

la France

profonde.

Le Panda

Patrick Juan.

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