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" LE PANDA VOUS PARLE "
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2 octobre 2006

La liberté d'expression

justice_final

Un constat demeure une évidence lorsque cela se démontre de façon concrète. La démonstration est faite et l’outrecuidance du sentiment du devoir accompli peut satisfaire celui qui noircit les pages et qui par voie de conséquence entraîne ce que l’on appelle : « Vous rentrez dans le moule » où un sentiment personnel ne correspond plus à la valeur de la citoyenneté.
Heureusement, il y a ceux qui savent remettre en cause les véritables valeurs.

Là aussi, la démonstration : simple déduction qui poussa Marguerite Duras, Prix Goncourt (il s’agit bien entendu de Littérature), à faire parvenir à son propre éditeur un de ses ouvrages légèrement modifié, je dirais même très légèrement modifié, pour avoir la conviction que les bruits qui circulaient sur un fameux dicton : « Donnes-moi ton nom, je t’ouvre ou je ferme ».
Elle ne fut pas spécialement déçue, elle ne changea pas d’éditeur mais son manuscrit lui fut renvoyé avec la mention : « Votre argumentation n’est pas suffisamment développée ».
Accompagné de la mention l’invitant à prendre connaissance d’un certain nombre d’ouvrages afin de s’imprégner de ce que l’on appelle dans le jargon du métier : le Guide de la Rédaction.

La moralité de ce stratagème eut pour conséquence de voir : « l’arroseur arrosé » (les frères Lumière, la clarté apparut dans les salles sombres) mais ce n’était pas celui que l’on pensait le plus atteint qui le fut.
Heureusement, il existe entre autres des billets d’humeur, des coups de gueule, la révolte, l’indifférence, la rancune, simplement le fait non limitatif du souhait de la communication.
Ce que l’on retrouve en littérature, ou autres écrits peuvent êtres totalement différents d’une ligne éditorialiste. Dans le premier cas, on peut rêver et faire prendre conscience tout simplement de certaines réalités, dans l’autre cas on accepte ou pas de s’installer sur des parallèles, et effectivement la conception idéologique ne peut jamais se croiser ou par déraillement.
Il y a pléthore d’exemples de ce genre mais l’exemple le plus flagrant, on l’accepte ou pas, c’est la règle de l’alternance.

Oui, la démonstration est faite que la nuit du 4 août 1789 fût celle de l’Abolition des Privilèges, mais lesquels ?
Peut-être tout simplement celle que certains voulaient qui correspond à la liberté de penser. Erreur, cette dernière ne peut en aucun cas être emprisonnée.
Lorsque l’on constate que le plus haut magistrat de France a eu besoin, avec l’ensemble de son corps d’élite, de venir se rassurer auprès d’un Président de la République qui mesure plus le poids de ses mots que celui de ses actes, cela peut faire penser à Gibus dans la guerre des boutons et sa fameuse citation : «Si j’avais su, j’aurai pas venu ». La majorité des gens ont ri, normal, c’était des mots d’enfant spontané, net, clair, précis…
L’innovation n’est pas forcément quelque chose d’inédit, la logique cartésienne est implacable.

Lorsque François Bayrou indique que 85 % des médias ont une orientation politique, c’est vrai. Sans parler du fait de vouloir approuver tel ou tel programme.
Quand Nicolas Sarkozy s’en prend à l’intégrité de certains magistrats, c’est vrai.
Quand Ségolène Royal, dont le programme est vide, fait passer son charme populaire avant ses capacités, c’est vrai.
Lorsque les candidats extrémistes ont des difficultés pour réunir les 500 signatures conformes à la loi, c’est vrai.
Lorsque le C.S.A. ne donne pas le même temps de parole à tous les partis, c’est vrai.
Lorsque l’on devient créatif sans moyen et que l’on constate un rejet, c’est vrai.
Lorsque l’on prétend être dans une démocratie libérale dans le cadre de débat ouvert, c’est faux.
Lorsque l’on accepte un animal dans sa maison, si l’on n’a pas les capacités de le nourrir et de lui témoigner par quelques caresses l’affection qu’il nous témoigne à tous instants, il ne faut pas être surpris si un jour, n’employant pas le même langage, il vous mord.
L’ordre républicain et médiatique existe dans la pensée, lui donner sa véritable signification semble difficile lorsqu’il faut le concrétiser.
Il se profile à l’horizon en conséquence la disparition de la Vème république pour laisser place à la VIème.

Le constat amiable ne peut avoir lieu, il y a délit de fuite, tant qu’il s’agit de tôle froissée, les conséquences sont mineures. Le vide constaté démontre que les successeurs de Charles de Gaulle n’ont pas mis d’huile dans les rouages de la constitution de la Vème République et elle entraîne plus de victimes que la grippe espagnole. L’appareil est rouillé, vieilli, oxydé et pour tenter de démontrer sa bonne foi inexistante, on introduit des pamphlets sans conséquence.
A force d’utiliser les idées bénéfiques de la base, certains ont duré, ce qui est regrettable c’est que cela n’a duré qu’un temps. Regrettable parce que l’intention au départ était louable. Le fait ne demeure pas de dire ou d’écrire tel article mais de faire les comptes à la sortie et de pouvoir constater les réactions produites. D’où l’avantage d’être présent sur le terrain au moment de l’action. Le fait qui s’impose de par lui-même est que nous sommes dans un monde de plus en plus corrompu, dans une ambiance de plus en plus perfide et que la démocratie laïque telle que prônée par Jules Ferry le conduisit au suicide.

En 2006, nous ne sommes plus face à un mouvement contestataire mais à une transformation de l’équilibre social donc de société. La crise est bien plus profonde que ce que l’on peut penser, bien peu ceux qui osent l’exprimer.

C’est une des raisons majeures de la mort de la presse et de la victoire de ce que l’on appelle le « People ». Le temps joue contre nous et cela démontre que nous sommes toujours régi par le code napoléonien. Il faut actualiser la législation dans son ensemble par rapport au temps auquel nous vivons.

Tout fout le camp, alors que les trois piliers de la démocratie française frappe le fronton des municipalités en s’appelant : Liberté, Egalité, Fraternité. Le constat irréversible qui s’impose est que tout en conservant cette idéologie, il faut mettre en place le sens de l’éducation nationale pour donner une véritable emprise aux entreprises de tous ordres.

Un exemple tout simple, pourquoi un détenu de droit commun perd-il son bulletin de vote, que certains actes le justifient, oui, le constat qui existe depuis le droit de vote, reste que l’on n’a pas dépoussiéré la force des Talleyrand, Bonaparte et autres. Petits par la taille, compétents sur le terrain, de véritables stratèges quoi.

A force de vouloir préserver tous les acquits, l’ensemble va se trouver dépouillé.

Qui peut prétendre qu’en fonction de son droit de vivre, il est traité de la même façon ? Personne, c’est la démonstration évidente de dire : « Dites-moi combien vous pesez financièrement,  je vous ferai savoir si nous pouvons nous enrichir ensemble ». Dans le cas contraire, dehors ! On ne mélange pas torchons et serviettes, il n’en demeure pas moins qu’il est plus facile de faire un groupement d’agriculteurs que de réunir des ministres.

Ce qui me reste de mes souvenirs d’école primaire me semble s’appliquer dans la société dans laquelle nous vivons de nos jours, déjà l’impact de la puissance physique prenait le pas. Le rejet des présentes constatations serait le refus d’un vécu quotidien et là l’ignorance plane. Son inacceptation serait le point de départ que Marguerite Duras a su démontrer : « La concupiscence et la bêtise peuvent parfois se mettrent dans le même sac ». Le plus costaud à court d’argument devant la logique du plus petit, à l’abri de l’écoute des risques du métier de l’instituteur, glissé à l’oreille de son antagoniste du moment : « Tu vas voir ta gueule à la récré ». Celui qui gagna l’examen de passage à la classe supérieure ne fut jamais celui qui appliqua les coups mais celui qui compris pourquoi il les avait reçu. Ainsi naquirent les écoles d’Etat telle que l’E.N.A.

Patrick JUAN

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